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DRESSAGE CHIOT

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Conduite à tenir avec un chiot

Le chiot doit se sentir en sécurité et protégé pour s’habituer convenablement à son nouvel environnement. 

Les premiers temps, il aura besoin de la présence de son maître ou des membres de sa nouvelle famille et aussi de se faire câliner. Si le chiot est abandonné dans le jardin dès son arrivée, même si on lui en a fait faire le tour et qu’on lui a préparé une niche royale, il pourra le vivre comme un manque d’attention ou un manque d’amour. Il s’y sentira seul et désorienté et sera forcément très malheureux.

On le laissera explorer sa nouvelle maison. Il aura tendance à aller fureter partout. Si ses explorations deviennent des invasions ou s’il risque de faire des dégâts, on pourra le réprimander en lui adressant un « Non ! », d’un ton sec.

S’il semble dépayser après avoir fait le tour de la maison et qu’il commence à pleurer, on le rassurera en lui parlant doucement et on le caressera sans que ce soit excessif.

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Il vaudra mieux cependant ne pas se précipiter au moindre gémissement pour le prendre dans ses bras sous peine d’en faire une habitude difficile à corriger.

Pour bien soulever un chiot, mettre une main sur son poitrail et une autre sous ses fesses. Le prendre par les pattes antérieures peut causer un décollement des coudes.

    2. Les jouets

Les jouets à grignoter seront laissés à la disposition du chien ou du chiot. Ils seront adaptés à sa taille et sa gueule pour qu’il les saisisse facilement et ne devront pas présenter de risques pour sa santé.

On tiendra compte de leur apport calorique dans sa ration journalière. Certains os en cuir sont aussi caloriques qu’un aliment.

On ne lui donnera les autres jouets comme les balles, les petites souris ou les boudins en mousse qu’en présence du maître. Ils seront alors reconnus comme une récompense. On peut ainsi, en créant l’attente du jeu chez le chiot, lui apprendre n’importe quel exercice. S’ils sont banalisés et qu’il peut en disposer comme bon lui semble, il ne sera pas spécialement disposé à « travailler » pour les obtenir.

    3. Les accessoires pour les chiots

Lorsqu’on désire avoir un peu de tranquillité à la maison, on peut utiliser un enclos pour chiots. Malheureusement, c'est un investissement assez coûteux qui ne servira que quelques mois, mais cela en vaut la peine. 

On peut facilement revendre ce type d’enclos, en particulier aux éleveurs, qui en utilisent des quantités industrielles. Autre accessoire moins coûteux et très utile : le petit portail (du genre de ceux qu’on utilise pour les jeunes enfants) : il permet de confiner les chiots dans une pièce particulière sans qu’ils se sentent enfermés et coupés des autres.

Enfin, pour réussir à limiter les déplacements d'un chiot dans une maison, on peut essayer de le convaincre de passer quelques instants quotidiens dans ce qui, pour lui, deviendra sa « tanière ». Ce peut être une cage pliable ou une cage de transport du genre Vari Kennel. Il faut l'y habituer dès son plus jeune âge, en le mettant dedans quand on voit qu'il s'endort. À d'autres moments de la journée, on peut y placer son os à ronger, une friandise ou son jouet préféré.

L'avantage de la Vari Kennel sur les autres types de cages métalliques démontables est qu’on peut en séparer la partie couchage de la partie supérieure, ce qui permettra, quand le chien sera habitué à son espace, d’utiliser seule la partie inférieure comme couchage. Il s’habituera donc aussi plus facilement quand on devra le transporter dedans en avion, en train ou en voiture.  

  1. Le respect de sa tranquillité. Ce qu’il faut apprendre aux enfants Le chiot ou le chien ne devra jamais être dérangé lorsqu’il se trouvera dans sa « tanière ». En effet, elle finira par représenter pour lui un havre de paix et de repos et il en viendra vite à y aller de lui-même. Romain & Ulysse C’est la raison pour laquelle il est très important d’expliquer cela clairement aux enfants pour qu’ils respectent sa tranquillité tout comme les autres membres de la famille. Le chien ne devra jamais être laissé sans surveillance. C’est une précaution primordiale. N’oublions pas que les chiens sont des carnassiers et que leur moyen de défense reste la morsure. Il y a encore,
    malheureusement, trop d’accidents dus à l’ignorance, au manque de formation ou à la négligence des maîtres.

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La porte devra être ouverte ou fermée en alternance, en augmentant la fréquence de fermeture avec le temps : bientôt, le chien ne ressentira plus la fermeture de la porte comme une contrainte, mais comme un renforcement de sa quiétude. En d’autres termes, il ne se sentira pas « enfermé », mais pensera que les éventuels casse-pieds ont été enfermés à l’extérieur !

B. Le climat familial

si l’environnement familial devient hostile et que le chien subit les cris, la violence ou les différends de ses propriétaires, il vivra un stress susceptible d’induire un comportement agressif ou mordeur.

Tout changement, une séparation, un divorce ou un décès survenant dans la famille pourront l’affecter de la même façon. L’arrivée d’un congénère, d’un autre animal ou d’un enfant peut être source d’un sentiment de jalousie et de conflits de territoire. C’est votre énergie qui doit s’imposer comme la plus forte.

Ce serait, en effet, une grave erreur de ne pas reconnaître ou d’ignorer l’importance de la place du chien dans la hiérarchie familiale. Refuser cette hiérarchie sous prétexte de mieux comprendre son animal est une grave erreur. Sans elle, les relations humaines ou animales deviennent anarchiques. 

Le chien n’est pas un enfant. Qu’il soit dominant ou non, on veillera à ne pas lui parler comme à un enfant, à ne pas tout lui passer. Il est primordial de lui apprendre des règles d’éducation fermes imposées avec bienveillance dans un langage approprié.

Punir un chien en l’enfermant dans le noir parce qu’il a fait une bêtise est une aberration et ne produit aucun effet positif. Cela ne fait que traduire un manque évident de connaissances en ce qui concerne la façon de communiquer avec lui et de se faire comprendre. 

Il est inutile de punir après coup un chien qui a fait une bêtise. Lui apprendre correctement la propreté évitera également bien des conflits. Si vous surprenez votre chien en train de faire ses besoins dans son territoire, saisissez-le immédiatement par le cou en lui disant « Non ! » et emmenez-le tout de suite à l’extérieur.

Attendez qu’il ait fini et récompensez-le pour qu’il comprenne que c’est ce que vous attendez de lui. Il ne comprendra peut-être qu’au bout de plusieurs fois. En prenant de l’âge, il souffrira peut-être d’incontinence. Le chien est un être vivant, pas une peluche, et en acceptant ses faiblesses, on évite d’autres problèmes.

  1. Quel environnement social ?

La vie du chien ne se réduisant pas à son habitat, on doit aussi étudier son comportement en dehors de son environnement habituel.

L’extérieur est le théâtre de nouvelles expériences pour le chien. C’est ce qu’on appelle la familiarisation.

Or, c’est au propriétaire du chien de le familiariser progressivement au monde extérieur : bruits, objets, orage, véhicules, êtres humains, autres animaux… Cela suppose d’y consacrer du temps et d’avoir la patience nécessaire pour lui enseigner, petit à petit, les règles de vie qu’il doit respecter quand il sort de chez lui.

Ainsi, une rixe survenant entre d’autres chiens ou d’autres animaux peut le surprendre, lui causer un traumatisme et influer par la suite sur son comportement.

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